Weekend à Ro(m)me !

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Le weekend du 29 au 31 août, avait lieu en Haute Savoie la rentrée officielle du BBA ! Enfin, de la partie grave du BBA seulement, puisque les pupitres de basses, euphoniums et barytons étaient un peu plus en avance que les autres !

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Pour l’occasion, c’est Nicolas qui avait proposé d’héberger tout ce petit monde dans un très beau chalet à Romme (pas celle qui se trouve au bout de tous les chemins), en plein cœur des Alpes. Les musiciens se sont succédés de vendredi soir (tard) à dimanche après-midi, et si le weekend commençait avec une bonne petite fondue savoyarde, les instruments ont vite pris l’air des montagnes puisque la première répétition a commencé à 5h du matin le samedi … Peu efficace comme séance de travail …

Le samedi matin, tout le monde apprenait que notre hôte du jour avait négocié l’apéro au restaurant du village contre un petit concert improvisé. Ni une, ni deux, les instruments sont ressortis des housses. Après un bon petit café de rigueur, séance de chauffe, suivie d’une séance de travail qui s’est passée au mieux ! Une petite dizaine de morceaux ont été mis en place. Après une bonne omelette aux champignons de montagnes (ramassés par le chef) et une petite sieste, les derniers musiciens arrivaient pour un dernier raccord d’avant concert. Une bouteille de champagne pour fêter le premier eagle de notre René officiel et il était déjà l’heure d’y aller. P1000093~1

Devant une dizaine de spectateurs (dont un fêtant son anniversaire quand même !), les morceaux défilaient et la soirée était déjà bien engagée. Certains musiciens devaient redescendre dans la vallée mais ceux restants goutaient aux spécialités du coin : les beignets de pomme de terre !

Finalement, par un froid d’automne et une nuit noire superbe avec un ciel dégagé plein d’étoiles, les derniers résistants décidaient de rentrer, boire une dernière coupette de champagne devant une partie endiablée de Cranium.

Le dimanche matin était synonyme de grasse matinée pour récupérer des agapes de la veille. Néanmoins, sur le coup des onze heures nous attaquions le déchiffrage de la pièce imposée pour le championnat de France. A l’issue, les lèvres étaient bien fatiguées, et nous nous accordions un petit apéritif pendant que Nico tentait d’allumer le feu pour le barbecue. Le repas fut convivial avec l’écoute en fond sonore des pièces au choix du dernier championnat d’Europe à Perth.

Une partie de pétanque et une sieste pour le matinal, clôturaient l’après-midi. Il fallait déjà songer à rentrer. Un peu de rangement permettait de mettre en évidence le nombre de cadavres de bouteilles de Badoit éclusées pendant le séjour. Que voulez-vous nos instruments demandent beaucoup d’air et cela assèche la gorge …

Agnès et René

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