Sur la route … de Saint Péray

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En février dernier, le BBA avait le plaisir de participer à un concert à Saint Péray (Ardèche) aux côtés de l’Harmonie de St Péray. Mais vous savez déjà tout de ce concert ! Ce déplacement au aussi été l’occasion de découvrir quelques trésors de la région : les vins. Lisez le récit du voyage de quatre explorateurs (et amateurs de bon vins).

Le voyage

Départ à 9h de la région grenobloise pour notre groupe d’explorateurs. Tout avait bien été organisé par le guide Jean-Mi qui avait pris rendez vous dans trois domaines de la région. Il a quand même fallu s’assurer que rien n’avait été oublié avant de partir : avec un tromboniste dans le groupe, tout était possible … Les indications peu détaillées de notre guide et le GPS nous ont mené à bon port, et tout pouvait commencer.

Le terroir

Ce petit village, situé tout près de Valence dans la Drôme, est pourtant situé en Ardèche. Le sols (rien à voir avec la musique) sont principalement constitués de dépôts calcaires, argilo-calcaires et granitiques. L’essentiel du vignoble s’étend sur des pentes douces, autour d’un éperon calcaire à l’influence bénéfique, la colline de Crussol (ce nom prendra tout son sens dans la suite de l’article). Toutes les conditions sont donc réunies pour favoriser l’épanouissement d’un blanc à la signature unique : le Saint Péray.

Le Saint Peray

La version la plus connue de ce vin est celle qui pétille sous la langue. Mais tous les Saint Peray ne sont pas mousseux ! Ce vin est apprécié depuis le XVe siècle, en France d’abord puis dans toute l’Europe. La version pétillante se développe aux alentours de 1850. Les cépages utilisés sont depuis toujours la Roussane et la Marsanne. La proportion de ces deux cépages varie en fonction des assemblages, allant même jusqu’à ne garder qu’un seul des deux, ce qui explique la diversité des vins de Saint Péray.

Les caves visitées et les vins dégustés

Nous ne nous somme bien évidemment pas cantonnés au Saint Péray, et nous avons pu visiter 3 caves. La première : le Domaine du Biguet (http://www.domainedubiguet.fr/). Nous avons dégusté le Saint Peray bien évidemment, en version tranquille et effervescente, mais le vin que nous avons retenu est le Côtes du Rhône Rouge, millésime 2009 (9,50 euros). Vin du nord de l’appellation Côtes du Rhône, rien à voir avec les Vacqueyras, Châteauneuf et autre Vinsobres, mais un vin très équilibré et très fin. Petite note BIO : la production sur ce domaine n’est pas bio, mais la production est raisonnée.

Domaine du Biguet

La deuxième cave que nous avons visité était le Domaine du Tunnel. Là encore, nous goûtons le Saint Péray, mais LE vin, c’est un Cornas 2012 (24 euros, 31 euros la version Vieilles Vignes). Une robe pourpre brillante, un nez chargé, et un gôut qui explose en bouche. Celui là, il a trouvé une place de choix dans la cave, et on va l’oublier là quelques années pour pouvoir en profiter avec un bon repas ! Petite note BIO : la dame a rigolé, et ensuite, elle a dit que le bio dans le vin, c’était du LOL !

Domaine du Tunnel L'Embouchonneur

Last but not least, le Domaine Alain Voge (http://www.alain-voge.com/). Grand souvenir de notre guide du jour, qui n’a pas était déçu de revenir quelques années après ! Quatre Saint Péray, trois tranquilles et un effervescent. Et une découverte : le Fleur de Crussol (2011, 26 euros). Un vin équilibré et bien construit, tant est si bien que nous finissons la dégustation par celui là, et il n’a rien d’un petit blanc, même après plusieurs Cornas. Un vin blanc au goût prononcé, puissant, parfait pour terminer un repas avec un bon plateau de fromages. Petite note BIO : pas de bio non plus, mais de la production raisonnée.

Domaine Voge En harmonie

 

Auteur : gnesson

Sasson Mib, tweetoholic, et foodrastic.

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