Notre baryton et chef de clan René a suivi le Paris Brass Band dans son aventure écossaise et nous fait part de son périple : en visitant l’Ecosse d’abord, puis pendant le Championnat d’Europe.
Mardi 29 avril
14h30, atterrissage à l’aéroport d’Edimbourg. Bizarre, il fait un grand soleil : la météo nous aurait-elle trompés ? Pourquoi diable s’être encombrés de vêtements si chauds alors qu’il fait aussi beau qu’à la maison ? Quelques formalités pour récupérer la voiture de loc. On est finalement surclassés et on disposera d’un GPS (merci Jean Marc pour ton prêt, mais ce qui est promis est promis, on s’en occupera en temps voulu). On demande gentiment au loueur quel est le taux d’alcoolémie autorisé en Ecosse mais il refuse de nous répondre ! On monte à bord et grâce à la vigilance de Yves C, on ne démarre pas avec le réservoir vide. Nous voilà enfin partis avec conduite à gauche ce qui est assez déroutant, mais une fois de plus, Yves C mérite un accessit et s’en sort plus que bien.
Nous arrivons à l’hébergement pour la nuit : une auberge de jeunesse. La fenêtre de la chambre donne directement sur le château d’Edimbourg. Nous passons le reste de l’après-midi à visiter tout en se rafraichissant de bières locales. Le soir, premier repas local au pub du coin. Pour terminer la soirée et changer des pintes de bières je décide de passer au whisky sauf que je n’y connais rien et que le barman en a 84 différents à nous proposer !
Mercredi 30 avril
Décalage horaire oblige, je n’ai pas le sens de l’orientation mais pour ce qui est de l’horloge interne et de l’heure des repas, je suis au top : me voilà donc debout à 5h30 heure locale. Apres quelques ablutions et un thé (toujours pour faire local), je sors pour m’intoxiquer et faire un tour en ville pendant que d’autres roupillent. Et là : le choc climatique, la Bretagne en pire, un froid de canard ou plutôt de mouettes car elles jacassent (je sais pas si c’est le cri de la mouette mais cela s’accorde toujours au féminin) à quelques mètres de mois (pardon yards …). Pour couronner le tout, le brouillard et la bruine. Je fais illico un sms à ma collègue de pupitre qui n’arrive qu’aujourd’hui pour qu’elle n’oublie pas sa laine polaire.
Nous voilà en route pour Stirling et son château à priori le plus grand d’Ecosse. Le froid devient glacial et nous partons en direction de Loch Lomond sous une pluie battante. A l’heure du déjeuner nous nous régalons de poissons frais, haddock et saumon. Mais pourquoi diable se croient ils obligés de mettre systématiquement de la panure sur de si succulents ingrédients …?
En milieu d’après-midi nous récupérons Carole B et son époux à l’aéroport, et prenons notre hébergement à Glasgow. Il est temps de gouter au fameux Haggis dans un pub qui retransmet un match de foot. Les écossais vont-ils supporter l’Espagne plutôt que l’ennemi anglais ? finalement non !
Jeudi 1er mai
Aujourd’hui, circuit des ports de pêche du Fife et St Andrews, Mecque du golf (gentlemen only. ladies forbidden). Au niveau météo, c’est comme la veille avec le vent de bord de mer (du nord) en plus. Malgré tout nous visitons et découvrons de superbes paysages.
Nous transitons par Perth pour récupérer des places de concert et voir la salle.
Nous remontons dormir sur Dunkeld. Le temps s’améliore (cela signifie qu’il ne pleut plus et que les autochtones sortent donc le short et les manches courtes). Nous passons la soirée dans un pub avec concert de musique traditionnelle (airs scottish avec violons et flutes). Entre deux pintes, les conversations s‘engagent sur l’indépendance de l’Ecosse : comme quoi, on est encore loin de l’Europe …